Fondée en 1994, l’association se revendique comme un « mouvement d’éducation populaire complémentaire de l’école ». L’été, elle organise des centres de loisirs pour les communes dans le département.
L’ association fêtera ses vingt-cinq ans l’année prochaine. Depuis sa création en 1994, elle a parcouru du chemin sur le territoire. Son objectif ? Permettre aux enfants et aux jeunes de s’émanciper socialement. Au niveau national, l’organisation est associée à 3000 collectivités.
Aurélie Antoine est directrice départementale des Francas de l’Aisne depuis juin 2016. Elle prend sa mission très à cœur. « Afin d’être sur le pont en été, il faut recruter dès le mois de février pour être opérationnel », affirme-t-elle. Il est de plus en plus difficile d’organiser des ALSH, mais les Francas s’y attèlent avec la mise en place de plannings d’activités, des déplacements, des repas…
700 jeunes vacanciers encadrés
Le respect de la réglementation est également une priorité dans l’accueil des enfants. Le cadre juridique en accueil collectif de mineur (ACM) est strict. Partenaire de jeunesse et sport, l’association s’adapte aux collectivités. « Nous sommes à l’écoute des communes, des collectivités pour la mise en place d’accueils de loisirs, du périscolaire, d’activités ado ou encore l’accompagnement des collectivités déjà gestionnaire », assure Aurélie Antoine.
Au total, les Francas auront géré cet été une quinzaine d’accueils de loisirs et préparé des activités pour environ 700 enfants du nord au sud de l’Aisne : d’Omissy – Morcourt à Thenelles en passant par Hirson, Autreville et une grosse partie du Soissonnais jusqu’Oulchy-le-Château. « Nous organisons également les accueils de loisirs hors été durant les vacances scolaires à Beaurevoir et nous intervenons sur le collège Montaigne avec une action ou nous sommes reconnus d’utilité publique, complémentaires à l’école et de fait, nous sommes partenaire de l’éducation nationale : l’un des projets principaux du département étant un partenariat avec l’atelier relais du collège Montaigne de Saint-Quentin pour des élèves en situation de décrochage scolaire », témoigne la directrice départementale des Francas. En 24 ans d’existence, l’association ne peut que se réjouir de l’expansion de ses actions.